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La tique, ce petit hôte indésirable logé dans les poils de toutou…

Prévention

Chez Tipaw, nous sommes de fervents amateurs de balades canines (pssst, à ce propos, allez vite jeter un coup d’œil aux infos sur notre super balade canine de septembre !). En effet, que ce soit en hiver ou en été, dans les bois ou à la plage, nous veillons à ce que nos chers poilus se dégourdissent les pattes, se vident la tête et établissent des contacts harmonieux avec leurs congénères aussi souvent que possible..

Plan d’attaque contre les tiques

Dans ce contexte, et en tant que propriétaires sérieux et soucieux du bien-être de nos compagnons à 4 pattes, nous avons décidé de mener une lutte acharnée contre le pire fléau de nos échappées belles : la crapuleuse tique.

Alors, que vous soyez un(e) féru(e) de chiens, un(e) mordu(e) de balades (canines ou autres) ou tout simplement un(e) fan ou un(e) fidèle de Tipaw, rejoignez-nous dans notre chasse au mini-vampire : lisez attentivement cet article et n’hésitez pas à le partager !

Un vampire nommé Ixodes ricinus

D’une taille allant de 3 à 6 mm et de couleur brun-noir, les tiques sont des parasites hématophages (qui se nourrissent de sang) ronds ou ovales appartenant à la famille des acariens. Cousines des araignées, elles apparaissent généralement au printemps lorsque les températures extérieures deviennent plus clémentes.

Particulièrement actives de mars à octobre, elles comptent de nombreuses espèces dont la plus répandue en Belgique est l’Ixodes ricinus.

Pour se développer et survivre, les tiques, qui ne possèdent pas d’yeux et repèrent donc leur proie à l’aide de stimuli de chaleur, de vibration et d’humidité, enfoncent leur rostre profondément dans le derme de l’animal, dans des zones du corps généralement difficilement accessibles pour celui-ci (cou, poitrail, oreilles, babines, doigts, …), et ce afin de se nourrir de son sang. Lors de la dernière étape active de leur cycle de vie correspondant à l’âge adulte, et après un ultime festin, elles se laissent tomber au sol, repues et gorgées de sang, pour finalement pondre des œufs (jusqu’à quelques centaines voire quelques milliers !).

Bien que ces parasites ne soient pas dangereux en soi, ils peuvent néanmoins être porteurs de nombreuses bactéries ou virus, devenant ainsi de réels vecteurs de maladies, dont certaines zoonoses (maladies infectieuses qui peuvent être transmises à l’homme par l’animal), qui peuvent parfois être mortelles aussi bien pour le chien que pour l’homme. Ces petits vampires peuvent ainsi par exemple transmettre la Babésiose ou Piroplasmose ou encore la maladie de Lyme ou Borréliose.

La prévention : votre meilleure stratégie d’attaque !

Afin de protéger son chien d’une infestation éventuelle de tiques, il convient avant toute chose de le traiter préventivement contre les morsures possibles de cet acarien avec des remèdes adaptés à sa taille et à son poids.

Voici une liste non-exhaustive des différents produits existants :

  • Les colliers antiparasitaires, chimiques (qui contiennent généralement des insecticides / pesticides) ou naturels (aux huiles essentielles / extraits de plantes) ;
  • Les médailles contenant une empreinte bioénergétique permettant de former un champ de protection vibratoire autour du chien et brouillant ainsi les capteurs des parasites (exemple : médaille “tic-clip”) ;
  • Les pipettes chimiques (qui contiennent généralement des insecticides / pesticides) ou naturelles (aux huiles essentielles / extraits de plantes) ;
  • Les comprimés (qui contiennent des molécules neurotoxiques pour les parasites) ;
  • Les shampooings et les lotions antiparasitaires, chimiques ou naturels ;
  • Les compléments alimentaires qui agissent de l’intérieur (exemples : levure de bière, vinaigre de cidre de pommes, poudre “Tic-off”) ;
  • Les huiles essentielles (exemple : lavande) ;
  • La terre de diatomée alimentaire, une poudre composée de micro-fossiles d’algues, inoffensifs pour votre poilu mais redoutables pour les parasites ;

Les avantages et inconvénients des traitements

Ces différents traitements présentent chacun des avantages et des inconvénients divers.

Ainsi, certains nécessitent une application ou une administration mensuelle (exemple : pipettes) voire quotidienne (comprimés) alors que d’autres, plus pratiques, agissent durant plusieurs mois (colliers, médailles).

En outre, certains produits d’une part ont une action qui cible davantage certaines zones du corps de l’animal (exemple : colliers) et d’autre part perdent en efficacité dans certains environnements (pipettes aux huiles essentielles si le chien va dans l’eau), ce qui implique qu’ils devront donc être combinés à d’autres remèdes.

Enfin, en fonction de la santé du chien et de la sensibilité propre, certains propriétaires opteront plutôt pour des traitements classiques “chimiques” alors que d’autres se tourneront vers des répulsifs plus naturels.

En cas de réelle infestation de tiques, il est recommandé d’utiliser une pipette chimique plus forte (exemple : Adventix) grâce à laquelle les tiques se détacheront et tomberont d’elles-mêmes.

Demandez dans tous les cas conseil à votre vétérinaire !

Le pouvoir magique des câlins

Outre les produits préventifs énoncés ci-dessus, des gestes simples peuvent également être mis en place afin de protéger votre compagnon à 4 pattes de ce petit vampire vicieux :

  • Évitez autant que possible les promenades dans les fougères, les hautes herbes et les endroits broussailleux. Bannissez également les sentiers à proximité d’étangs, ces zones humides étant de véritables nids à insectes et parasites divers.
  • Une fois la balade terminée, inspectez votre chien sous tous les angles : caressez-le en passant vos mains sur toutes les parties de son corps. Vous pouvez également le brosser, en insistant sur les zones de prédilection des tiques. Vérifiez bien qu’aucun pensionnaire mystérieux ne s’est logé dans les oreilles ou les babines de votre toutou.

Et si Médor a un petit hôte indésirable logé dans sa peau ?

Si malgré toutes les précautions que vous avez prises, votre compagnon canin ramène un invité surprise à la maison :

  1. Enlevez la tique dès que possible (dans les 24h de préférence) pour diminuer les risques de transmission des maladies.
  2. Munissez-vous de votre plus belle pince anti-tique (instrument en plastique en forme de pied-de-biche). N’employez pas de pince à épiler : trop coupante, elle risquerait de “trancher” l’abdomen de la vilaine bestiole en laissant le rostre de celle-ci dans la peau de l’animal, provoquant ainsi des inflammations, des infections ou des abcès. N’utilisez pas d’alcool, d’éther ou… de briquet ! Ceux-ci n’auront aucun effet, hormis celui de faire régurgiter la tique dans la plaie et donc d’accroître le risque d’infection.
  3. Placez l’abdomen de la tique entre les crochets et au plus près de la base de la fente, en maintenant la pince contre la peau de votre chien.
  4. Faites-la tourner délicatement (comme vous le feriez avec un tournevis), en soulevant très légèrement la pince, et en vous assurant que la tête (et donc les parties buccales et les glandes salivaires) de l’insecte ne reste pas dans le derme de l’animal. Le parasite devrait se détacher en douceur de la peau de votre toutou après quelques tours.
  5. Si possible, désinfectez la plaie ainsi que la pince. Surveillez la zone de la morsure les jours qui suivent l’extraction de la tique : si une rougeur ou un abcès apparaît et/ou s’élargit, contactez votre vétérinaire sans tarder.
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